Le bouleau

Le bouleau


Le bouleau est parfois associé à la Lune, voire au Soleil et à la Lune : dans ce cas, il est double, père et mère, mâle et femelle. Il joue un rôle de protection, ou plutôt d’instrument de la descente de l’influence céleste : d’où la notion de dualité qui, par essence, celle de la manifestation et qui évoque aussi les Gémeaux. Le bouleau symbolise la voie par où descend l’énergie du ciel et par où remonte l’aspiration humaine vers le haut. Dans l’astrologie celtique, le bouleau est l’inspiration.
Arbre sacré en Europe orientale et en Asie centrale, il symbolise, en Russie
particulièrement, le printemps et la jeune fille ; « bouleau » est le nom d’un célèbre ensemble russe de chants, de danses, composé uniquement de jeunes filles. Chez les Selkoupes chasseurs, on accroche les images des esprits protecteurs au bouleau des sacrifices, proche de la maison.
Dans le monde celtique, on n’a aucune indication nette sur le symbolisme du bouleau, mais il est probablement funéraire. Le texte gallois du « Combat des Arbrisseaux » contient un vers assez énigmatique après une description de combat ou plutôt de massacre : « le sommet du bouleau nous a couverts de feuilles ; il transforme et change notre dépérissement » ; ce qui est peut-être une allusion à l’usage de couvrir les dépouilles mortelles de branchages de bouleau. Mais ce qui signifie également qu’il est l’artisan des transformations qui préparent le défunt à une vie nouvelle.
Dans la mythologie romaine, les verges de bouleau étaient utilisées pour la flagellation et la « purification » des condamnés. Elles entouraient la hache symbolique des lecteurs.
Pline croyait que le bouleau était originaire de la Gaule : « le bouleau, dit-il, fournit aux magistrats des faisceaux redoutés de tous, et aux vanniers les cercles et les côtes nécessaires à la fabrication des paniers et des corbeilles ». Il ajoute qu’on l’a employé également à la confection des torches nuptiales, « regardées comme porte bonheur
le jour des noces ». Dans chaque cas, il est étroitement lié à la vie humaine,
comme un symbole tutélaire à la vie comme à la mort.
Aucun arbre n’a rendu autant de services aux hommes, surtout dans les pays
nordiques où sa silhouette élancée, avec son tronc blanc marqué de noir et ses
rameaux pendants garnis de feuilles dentées, est partie intégrante du décor.
On en a fait des jantes de roues, des arceaux pour les futailles, des sabots, des balais et des verges pour les maîtres d’école, d’où son nom « sceptre des maîtres d’écoles ».

En Suède et en Laponie


Sa sève a remplacé le sucre et servi à préparer du vin ; avec son écorce, on a couvert les cabanes, fabriqué des corbeilles, des cordes des chaussures tressées, des filets, des bouteilles, des assiettes, des torches ; on en a extrait une huile utilisée pour le tannage qui donne au cuir de Russie une qualité supérieure et une odeur particulière ; on en fait de la bière et une pâte alimentaire que certaines populations russes mêlaient à leur caviar ; enfin, la peau très fine et résistante tirée de l’écorce a longtemps tenu lieu de parchemin ou de papier.

Les pays d’Europe du Nord


Le bouleau a toujours été très répandu et les cures printanières de sève de bouleau y sont pratiquées depuis le XIIe siècle.

En France


On commence juste à découvrir les vertus de cette « eau de bouleau ». La sève de bouleau est en effet diurétique et drainante. Elle permet à l’organisme d’évacuer toxines et déchets organiques comme le cholestérol et l’acide urique. Elle améliore également les troubles urinaires des reins et de la vessie. Elle est bénéfique pour la vésicule biliaire et le foie. Elle éclaircit le teint et permet parfois de lutter contre les problèmes de peau comme l’acné. Elle soulage certaines douleurs articulaires. Elle permet de nettoyer les tissus et de réduire les oedèmes. Enfin, on peut l’associer aux régimes amincissants.
Si beaucoup de ces utilisations ont été abandonnées, celle du bouleau en thérapeutique n’a rien perdu, elle, de son actualité bien qu’elle soit aussi ancienne que les précédentes. Déjà en 1565, le médecin siennois Matthiole
écrivait : « Si on perce le tronc du bouleau avec une tarière, il en sort une grande quantité d’eau laquelle a grande propriété et vertu à rompre la pierre tant aux reins qu’en la vessie et si on continue d’en user.

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